Annie Hall
Nous avons commencé jeudi 26 janvier notre nouveau cours à l'UDA : cette fois nous avons choisi quelque chose de tout-à-fait différent de nos sujets d'intérêt habituels (histoire, politique, relations internationales...) puisque c'est un cours sur Woody Allen !
Le premier cours était très bien et le prof est passionné par son sujet : nous allons avoir l'occasion de voir des extraits de tout un tas de films, connus ou moins, récents ou anciens. Du coup j'ai très envie d'en commander que nous n'avons pas, et surtout que nous n'avons jamais vus, comme Crime and Misdemeanors, ou alors Love and Death, ou Husbands and Wives...
J'ai commencé par revoir Annie Hall, que nous avions, et que je n'ai pas dû revoir depuis sa sortie au cinéma en 1977 !!! Eh bien le film a très bien vieilli, ou plutôt n'a pas vraiment vieilli : ni les situations ni les dialogues ne m'ont gênée, et pourtant dieu sait si le film est daté dans ses thèmes (l'omniprésence du "analyst" dans la vie des Américains de l'époque) et bien sûr dans son esthétique (mais ça c'est plutôt amusant). Quoique... je me demande si le film ne s'attirerait pas aujourd'hui les foudres des féministes politiquement correctes de tout poil : par exemple quand Woody fait remarquer à Diane Keaton qu'elle est de mauvaise humeur, et que donc sans doute elle va avoir ses règles ! impossible à imaginer dans un film actuel.
Et c'est bien ça qui rend la vision de ces films quarante ans plus tard passionnante. A titre de comparaison : quand j'étais ado (années 70 disons) les films qui avaient quarante ans avaient été tournés dans les années 30, ah ah ah ah ! Tout ceci ne me rajeunit guère...
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