Rhode au jour le jour

Nous voici en 2015 ! Cette année  j'aurai 59 ans, c'est-à-dire plus que Maman n'est jamais devenue...Nous entamons la seconde moitié des années "2010", tout ça va tellement vite.

Cette année avec Noël (et le 1er janvier) un jeudi c'était parfait pour le calendrier : on a bien profité des jours avant Noël, ensuite c'était facile d'aller regarnir son frigo avant le dimanche, et maintenant ce sont les derniers jours de repos avant la reprise des activités lundi. Le seul regret cette année c'est qu'avec Opa à l'hôpital, le réveillon du 31 décembre a été quelque peu décevant...

J'attends encore quelques jours avant de défaire notre arbre, qui était particulièrement beau cette année, avec toutes les belles boules neuves de Daan ! Le jour où il est rentré avec le gros sac rempli de décorations restera comme le meilleur moment de ces fêtes pour moi.

Nous venons d'avoir une conversation très intéressante avec Marc, sur notre responsabilité à chacun vis-à-vis de nos futurs petits-enfants par rapport au monde que nous leur laisserons (environnement et ressources naturelles, climat, dettes etc.). Nous sommes d'accord qu'il faudrait être mieux au courant des efforts que font nos voisins en termes de recyclage (bouteilles de verre ou de plastiques rapportées et ce qu'on en fait) mais aussi de consommation d'électricité ou de chauffage par exemple, afin que chacun soit encouragé dans ses propres efforts. Sinon personne ne veut s'y coller le premier et nous finirons tous dans le mur. C'est aussi un peu le teneur d'un article du Opinie en Debat de ce weekend.

Parce que "quelqu'un" doit s'y mettre et montrer l'exemple, et je suis prête à le faire si les gens autour de moi en font autant : je n'ai pas besoin de savoir si les Chinois à l'autre bout de la planète font des efforts de leur côté, ils sont trop loin de mon quotidien. Mais si mes voisins, mes amis, les gens que je rencontre font la même chose que moi et consentent aux mêmes "sacrifices" alors tout prend beaucoup plus de sens. Surtout qu'il suffirait peut-être de revenir à des niveaux de consommation des années 70 ?

Au final, je suis convaincue que c'est à nous autres, Européens occidentaux riches, de faire les premiers pas, au moins pour rester crédibles dans nos recommandations !