Rhode au jour le jour

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culture relativisme

Au lieu de dormir cette nuit j'ai agité des réflexions diverses dans ma tête sur mon attitude face au "culture relativisme", notion très en vogue il y a encore quelques années. J'ai toujours été personnellement très réservée devant ce concept : je crois en certaines valeurs ou normes qui devraient s'imposer à tout le monde et je ne suis pas prête à transiger sous prétexte d'autres cultures ou traditions.

Tout ceci est venu à la suite d'un commentaire lu sur IMDB sur le film "the Patriot" (l'autre soir à la télé) : à l'époque où le film se situe, il était "normal" que des planteurs en Caroline possèdent des esclaves, ce qui ne faisait pas de vous automatiquement un monstre (dans le film, les Noirs de la plantation sont des hommes libres, pour rendre le héros politiquement correct. Mais c'est un autre débat.)

C'est ce que je crois moi personnellement. Bien sûr il doit y avoir des millions de gens pour défendre l'opinion que l'esclavage est et était le mal absolu quelle que soit l'époque (selon le réalisateur de "12 years a Slave" à mettre sur le même plan que la Shoah).

Je suis donc partisan d'un certain culture relativisme quand il s'agit de comparer des moments de l'histoire. Mais pas quand il s'agit de pratiques différentes des miennes, à mon époque.

Bizarre non ? pourquoi mon attitude de relative tolérance (disons compréhension) à l'égard des propriétaires d'esclaves au 18ème siècle en Amérique (je précise bien : au 18ème siècle), ne s'étend-elle pas aux pratiques discriminantes vis-à-vis des femmes aujourd'hui dans beaucoup de pays musulmans, pour prendre un exemple facile ?

Je n'ai pas la réponse.



24/02/2014
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