Rhode au jour le jour

Rien d'intéressant à raconter, sauf la grosse chaleur qui nous vient d'Afrique et qui déferle depuis hier sur la France et la Belgique...

Même dans la maison où il fait toujours frais, je commence à avoir chaud.

Je me verrais bien à Bisca, mais je suis coincée par André Rieu le 9 juillet, dommage... il faudra attendre la fin du mois.

Ce soir repas au 1815 (!) avec la chorale, et ensuite ce sont vraiment les "vacances" qui commencent. J'ai quand même du pain sur la planche avec les anniversaires des enfants : quels cadeaux, quel restau, pas dramatique !

Je repars regarder Wimbledon. Au moins c'est vert.

Ah oui j'oubliais le plus important : la Grèce, en défaut de paiment depuis hier soir. Et leur référendum prévu pour dimanche. J'entends déjà certains supporters de Syriza dire que la victoire du "non" ne signifierait pas la sortie automatique de l'euro : alors qu'on m'explique ! Quels emmerdeurs ces Grecs quand même. Ils ont beau jeu de crier au manque de respect de la démocratie (chez eux), mais les 18 autres gouvernements, ils ne représentent pas démocratiquement leurs peuples eux ? Ca fait quand même un tout seul contre dix-huit, si j'étais Grec je me poserais des questions...

Décidément, plus je vieillis plus je suis sceptique sur le talent réèl des hommes politiques, quel que soit leur bord : le nombre d'erreurs colossales qui ont été faites dans ces dossiers de la Grèce et de l'euro donne le vertige. Aveuglement plutôt : ne pas vouloir voir à long terme les conséquences (probables) des décisions prises à court terme, pour souvent de toutes autres raisons que celles qui sont avouées tout haut. Comment en sortir ?

Je ne souhaite pas vraiment un retour de la dictature en Grèce, mais parfois je me demande si on n'y court pas tout droit : après une période de chaos et d'insabilité comme l'actuelle, l'histoire nous apprend que la réaction est souvent très autoritaire. Et je vois d'ici les lectures contrastées qu'en donneront les uns et les autres...