Rhode au jour le jour

Ce matin (25 octobre 2024), boule à l'estomac dès mon arrivée au petit-déjeûner : rien à voir avec ma santé, il s'agit seulement de géopolitique !

Daan qui avait eu le temps de parcourir les titres de l'actualité m'informe que le "clown" des Nations Unies (Guterres selon Israel) est en visite chez Poutine. Je suis déjà choquée mais il ajoute et je ne sais toujours pas si ça améliore le cas de Guterres ou pas :  "il n'y est pas tout seul, il y est dans le cadre des BRICS"  donc avec les représentants de l'Inde, de la Chine, du Brésil et d'autres pays...
Alors qu'à mes yeux d'occidentale, Poutine devrait être considéré et traité comme un pestiféré !!!

Que certains pays continuent de le fréquenter au niveau bilatéral, je peux l'admettre même si je le regrette. Qu'un groupement de pays de l'ONU aille le voir de façon tout-à-fait officielle, ça je ne le comprends pas. La Russie a tout de même été condamnée par une majorité à l'assemblée générale de l'ONU justement, à cause de son agression de l'Ukraine !

Mais voici ce qui m'est apparu de plus en plus évident ces dernières années : ce qui rassemble ces pays si divers c'est leur détestation des Occidentaux. Que ce soit par anti-américanisme (le Brésil, la Chine) ou par anti-colonialisme (l'Inde) la plupart des pays qui sont aux Nations Unies nous jalousent (au mieux) ou nous détestent (au pire), comme on peut détester le bon élève, celui qui a réussi et qui est plus riche que vous et qui en plus ne manque pas une occasion de vous faire la morale !
Alors, que Poutine soit un dictateur de la pire espèce, et dangereux pour la stabilité du monde, ils s'en fichent : s'il est en conflit avec l'Occident, alors nous sommes avec lui selon cette variante de l'adage bien connu : "l'ennemi de mon ennemi est mon ami" !

C'est confondant et c'est ça qui me fiche la boule à l'estomac dès le matin.

Résumé de façon lapidaire par Daan : ils nous détestent, nous sommes de moins en moins forts, donc il faut le redevenir. Histoire de pouvoir dormir tranquille.
Et j'en viens à me demander s'il ne vaudrait pas mieux pour moi que je me fasse de vrais soucis pour ma santé : au moins je serais moins sensible aux dangers de la situation géopolitique actuelle.