Rhode au jour le jour

J'avais envie d'écrire quelques réflexions que m'a inspirées l'évangile de ce matin à la messe (je parle du dimanche 17 septembre) : il s'agissait de la parabole du maître qui remet sa dette à son serviteur qui s'est jeté à ses pieds en implorant sa pitié, mais lui-même fait jeter en prison un autre homme qui lui devait une petite somme.
Le maître c'est Dieu, qui nous pardonne autant de fois que nécessaire. Il s'ensuit que nous devons en faire autant avec notre prochain (comme le dit le Notre Père d'ailleurs).
Mais combien de fois demande non sans raison l'apôtre Pierre ? réponse de Jésus : septante fois sept fois, ce qui fait un bon nombre de fois...

Si j'avais été présente, il me semble que j'aurais demandé à Jésus de préciser la chose suivante : c'est très beau que le maître, qui est riche, remette sa dette pourtant importante à son serviteur qui lui demande de faire preuve de pitié. Mais que fera-t-il si le serviteur suivant lui demande la même chose ? et encore un autre après lui ? Jésus nous dit qu'il faut pardonner sans compter, mais est-ce que ce maître supposé ne serait pas bien bête de continuer à remettre leurs dettes à tous ses serviteurs uniquement parce qu'ils lui demandent pitié ? C'est le plus sûr chemin vers la ruine me semble-t-il...

Ceci pour dire que pardonner c'est évidemment bien, mais jusqu'où ? Le sermon du prêtre allait dans ce sens et j'ai bien essayé de suivre mais je n'ai pas tout compris. Donc pour moi cet évangile et ce message sont difficiles à interpreter pour les mettre en pratique dans ma vie de tous les jours.